La France dispose désormais d’un champ éolien marin pour renforcer la production d’électricité sur le territoire
Situé dans le parc en mer de Saint-Nazaire, le premier champ éolien en mer de France vient de produire ses premiers mégawatts ce week-end. Cette initiative a été possible grâce à la collaboration entre EDF Renouvelables, Enbridge et CPP. Le consortium a également souligné qu’il s’agissait d’une étape importante pour la transition énergétique.
Un parc en pleine expansion
Le parc en mer est actuellement composé de 27 éoliennes d’une capacité de 6 MW chacune. D’autres éoliennes seront installées d’ici la fin d’année afin d’atteindre un total de 80 éoliennes, ce qui devrait produire 480 MW d’électricité. Cela équivaut à 20% de la consommation électrique annuelle du département de Loire-Atlantique.
D’autres projets sont en cours sur l’ensemble du territoire, dont les parcs de Fécamp (Seine-Maritime), de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados) qui devraient voir le jour d’ici fin 2023. L’objectif français en termes de transition énergétique prévoit en effet de produire 33% d’énergies renouvelables d’ici 2030. Dans cette optique, Emmanuel Macron souhaite installer 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050 afin d’atteindre la neutralité carbone.
L’éolienne en mer, une solution pérenne pour le développement d’énergie
Le principe de l’éolienne est très simple : transformer l’énergie mécanique générée par le vent en énergie électrique. Et c’est exactement en mer que l’on rencontre des vents puissants. Pour de nombreux experts, les éoliennes en mer représentent l’avenir. Les pales utilisées sont en effet plus grandes (environ 150 mètres) que pour les modèles terrestres (environ 80 à 110 mètres), ce qui permet de produire plus d’énergie. D’ailleurs, le chef de l’État envisage de freiner le développement prévu de l’éolien terrestre pour se focaliser sur l’éolien en mer.
Il est important de préciser que l’Europe est actuellement le premier marché de l’électricité éolienne en mer au monde. La France bénéficie du 2ème gisement derrière la Grande-Bretagne.