DPE : tout savoir des changements de juillet 2024

Environ 140 000 logements de moins de 40m2 ne seront plus classés comme “passoires thermiques” à partir de juillet 2024.

La Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers (CDI), la FNAIM et la Fédération Interprofessionnelle du diagnostic immobilier (FIDI) constatent que les classes énergies F et G sont bien plus présentes dans les logements de moins de 30m2.

Le diagnostic actuel est donc considéré comme inadapté pour ces types de logements, notamment du au ballon d’eau chaude.

Le facteur du ballon d’eau chaude :

Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a annoncé ce 12 février « On s’est rendu compte que plus la surface d’un logement est petite, plus la part de l’eau chaude sanitaire pèse sur son classement, sans lien réel avec le nombre d’occupants ».

Par ailleurs, Yannick Ainouche, président de la Chambre des diagnostiqueurs de la Fnaim explique “On a installé des ballons de 150 litres là où un modèle de 50 litres aurait suffi. Or, le DPE détermine les consommations d’énergies potentielles dans le logement ‒ et non réelles ‒ et les rapporte à sa surface. Ainsi, plus le ballon d’eau chaude est grand, et plus la note du DPE est pénalisante pour un petit logement, même bien isolé et performant. »

Le facteur des surfaces déperditives :

Marie Gracia, directrice du collectif Effinergie, explique que “l’indice de compacité thermique est calculé en divisant la somme des surfaces déperditives par la surface totale du logement. Là encore, plus celui-ci est petit et plus le ratio risque d’être grand. »

La méthode de calcul du DPE ne changera pas , toutefois, concernant les deux éléments vus plus hauts, ils seront corrigés grâce à l’application de coefficients de pondération pour les petites surfaces impactées.

C’est donc environ 140 000 logements qui ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques à partir de juillet.