Baisse des prix de l’électricité : impact sur le TRV en février 2025

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une évolution majeure des tarifs réglementés de vente d’électricité. Cette baisse historique touchera 20,4 millions d’abonnés au « tarif bleu » d’EDF, auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés aux offres de marchés indexées.

Vous pouvez vous attendre à une réduction d’au moins 15% de votre facture d’électricité dès le 1er février 2025. Si vous êtes une famille de quatre personnes, vous économiserez 651€ (pour une utilisation de l’électricité pour la cuisine et le chauffage). Pour une famille de trois personnes, cette économie sera de 389 euros, et un couple bénéficiera d’une réduction de 107 euros.

Les principaux bénéfices de cette baisse tarifaire sont :

• Une diminution immédiate des charges mensuelles.
• Une réduction significative du budget énergétique annuel.
• Une meilleure prévisibilité de vos dépenses énergétiques.

L’impact sur votre pouvoir d’achat variera selon votre situation. Voici les principales différences à retenir :

• Pour le tarif « Base » : la baisse sera de 14,5%.
• Si vous êtes abonnés au tarif en heures pleines / heures creuses, vous bénéficierez d’une baisse de 16%.
• Si vous avez opté pour l’option « Tempo », la baisse sera de 2%. Pour rappel, cette offre est déjà 30% moins cher que le tarif  « Base ».

La baisse résulte du mode de calcul du tarif réglementé de vente (TRV), qui repose sur trois composantes principales : le coût de l’énergie, les taxes et l’acheminement.

C’est la première composante, le coût de l’énergie, qui rend cette baisse possible, grâce à la forte diminution des prix de l’électricité sur les marchés.
Cette diminution intervient malgré deux augmentations prévues au 1er février : une hausse d’environ 50 % de la taxe gouvernementale sur l’électricité (accise), marquant la fin du bouclier tarifaire instauré durant la crise énergétique, et une hausse de 12,9 % des coûts liés à l’acheminement et à la distribution de l’électricité (Turpe).

La « part énergie » est calculée sur une moyenne des deux dernières années. Ce mode de calcul exclut l’année 2022, puisque celle-ci a été marquée par la forte hausse des prix liée à la guerre en Ukraine et aux problèmes de corrosion dans les centrales nucléaires françaises.